mardi 3 novembre 2015

Et continuer à rêver

Vous ai-je déjà dit que l'inspiration est toujours plus grande et plus forte quand il s'agit de créer quelque chose pour quelqu'un, et qui plus est pour une personne de sa famille ou pour un ou une amie?

Bref, j'ai un ami qui est devenu Papa depuis peu pour la première fois, et j'avais envie de lui offrir un petit quelque chose. Au début, j'ai pensé à des trucs un peu "bateaux"... Genre un doudou comme celui-là :


Et puis, je me suis dit, c'est rigolo, mais il va crouler sous des tonnes de cadeaux de doudous. Alors, j'ai pensé à des petites boîtes à musiques, comme celle-là :
(Dédicace à Dothy :-) )
Mais comme il joue du piano, je me suis dit que ça ne le ferait pas.

Puis, je ne sais plus trop comment, j'ai eu une idée. J'aimerai vous dire que c'est en levant les yeux et en apercevant le ciel au travers de jolies feuilles d'arbre que j'ai eu l'idée, mais ce serait enjoliver et romancer mon inspiration... J'ai simplement eu envie de faire un mobile, avec des feuilles d'arbres, tout simplement parce que j'aime beaucoup les arbres. Ils ont quelque chose de presque intemporel. Certains sont là depuis des années et des années et j'espère le resteront encore longtemps.
Je m'égare...
J'ai donc eu cette idée : un mobile avec des feuilles de différents arbres que je découperai dans différents papiers de multiples nuances de vert... Restait "juste" à trouver différents papiers verts, différentes formes de feuilles à découper, et un système pour monter le tout...

Puis, j'ai craqué en achetant des fausses feuilles d'arbres, dans le rayon loisirs créatifs du carrouf du coin...
Puis, entre temps, j'ai fait un peu de rangement (si, ça m'arrive!) et j'ai trouvé un dreamcatcher que j'avais fait il y a fort longtemps, quand j'étais adolescente, aux USA, dans le Michigan, pour être précise. J'ai trouvé ainsi mon support! Et quel support! Idéal pour un mobile! En effet, le dreamcatcher est un objet issu de la culture des indiens d'Amérique. Il permet de capturer les cauchemars et de laisser passer les rêves par le petit trou du milieu.

Et puis... j'ai laissé mijoté à feux doux. Autrement dit, j'ai mis ça un peu de côté et j'ai laissé un peu traîner ce projet...

Mais le temps passe... Alors, un soir, je me suis dit "Allez, hop, on s'y met !". J'ai un peu improvisé. J'ai redécouvert les tonnes de choses et de bidules qui me permettent de créer chez moi !

J'ai d'abord pris le dreamcatcher, puis les feuilles achetées. Ensuite, j'ai réfléchi pour savoir quelle fil j'allais prendre pour les suspendre... Je me suis laissé tenté par du fil de coton perlé vert et jaune que j'avais utilisé pour le bracelet brésilien que j'avais réalisé par le passé... et un peu de rose pour le suspendre, puisque le Papa attendait une petite princesse... (je ne suis pas à fond rose et bleu, mais juste une petite touche me plaisait bien).
J'ai donc attaché les fils au dreamcatcher et lié les feuilles unes à unes à différentes hauteurs. Suite à ce premier travail, j'ai constaté que cela ne rendait pas bien : il manquait du lestage à mes suspensions pour que cela soit joli. Aïe. J'ai d'abord pensé à des perles de rocailles... trop léger. Puis, j'ai repensé à ma petite boîte dans laquelle je conserve des perles que j'avais faites avec mon amie Emily toujorus aux USA à la même époque ou presque. J'ai hésité un instant, car je les aime bien ces perles... et puis, je me suis dit qu'elles seront bien mieux en étant regardées qu'au fond de leur petite boîte (et puis, il m'en reste quelques unes :-) ). Là, ça fonctionnait bien... Mais ça me paraissait encore un peu trop léger à mon goût. J'ai donc réfléchi pour ajouter quelque chose... et j'ai fouiné dans... mon sac à rubans. J'ai ajouté des petits rubans un peu partout, de différentes couleurs et motifs, mais toujours en essayant de garder une certaine harmonie.
Après avoir pris un peu de recul, je me suis dit que ça me semblait pas trop mal.
Et puis, en relisant un peu de la légende des dreamcatcher, je me suis rappelé que la plume avait toute une symbolique... ça tombe bien... j'ai aussi des sacs de plumes (quand je vous dis que j'ai des tonnes de bidules...). J'y ai trouvé des jolies plumes blanches que j'ai ajouté au rebord du dreamcatcher.

Alors comme souvent quand mon inspiration me plaît, j'ai hâte d'offrir mon cadeau... et je n'ai donc pas pris de photos moi-même... Les photos sont donc prises par le Papa de la propriétaire... Et elles sont juste topissimes, je l'en remercie. D'ailleurs, j'ai eu du mal à choisir...

J'ai déjà trop parlé... les voici :














jeudi 15 octobre 2015

La douceur des mots

Tout à fait par hasard, le pirate m'a rappelé que j'avais un peu de littérature à partager par ici. Un des ces livres qui vous tombe dans les mains par hasard, un jour où je flânais à la recherche de ... vraiment rien. Une rencontre décidée plus par le livre que par moi-même... quoique... il faut sans doute y regarder de plus près...
J'en avais parlé très très brièvement ici, et puis j'ai eu l'envie de le relire en juin dernier...



Avant de vous parler de ce petit livre et des frères et sœurs qui l'accompagnent, il faut que je vous avoue, qu'hormis les livres pour enfants, je n'ai jamais été une dévoreuse de livres. Je peux d'ailleurs vous dire que je me suis arrêtée de lire "Les Chouans" en édition folio très exactement à la page 64 (si, je vous assure, c'est véridique... je voulais me souvenir de la page, mais je n'ai jamais repris ma lecture). Quand j'étais plus jeune, au collège, je me souviens distinctement ne pas aimer énormément le français... j'attendais avec une certaine impatience d'arriver en première S, où j'aurai pu ENFIN avoir une part plus importante de matières scientifiques.
Et puis, le temps passe, et les mots ont su trouver une place toute particulière chez moi. Ils ont su m'apprivoiser, et j'ai aussi réussi à les aimer. Avec le recul, je crois aussi que certains profs de français ont réussi à mettre la petite graine qu'il fallait et que celle-ci a fini par germer après une longue hibernation... Il y a aussi la contribution de quelques réunions un peu interminables où, avec quelques collègues complices, nous nous amusions à y glisser quelques mots peu usités... Et, bien sûr, il y a eu ce blog... où l'écriture a fini par prendre une place importante dans mes divers loisirs personnels, plus particulièrement pour exprimer mes émotions et éventuellement mes bleus à l'âme.
Trouver le bon mot relève d'un jeu que j'aime beaucoup.
En découvrir d'autres est aussi sympathique.
Le seul inconvénient, si on peut parler ainsi, c'est que je deviens de plus en plus allergique à ceux qui font des fautes d'orthographe énormissimes...

Pour dire à quel point je me suis attaché aux mots et à leurs forces, j'avais même écrit, il y a longtemps:
"Les mots sont comme des molécules.
Certains font mal et peuvent vous empoisonner à petits feux. 
D'autres sont guérisseurs, caresses, réconforts, tendres. 
Et parfois leur absence peut-être un manque qui peut parfois plonger dans une certaine mélancolie malfaisante. Leur existence même prouve que l'évidence de sentiments d'un humain pour un autre ne l'est pas forcément pour l'autre."

Il y a donc quelques années, je suis tombée par hasard sur un livre d'Erik Orsenna qui s'intitule "La grammaire est une chanson douce". Le titre m'a aussi plus, et l'extrait au dos aussi... et il a eu récemment une résonance toute particulière, le hasard (toujours lui !) m'ayant conduit à le relire en juin dernier :
Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t’aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu’elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu’elle nous parlait : 
– Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j’ai trop travaillé. Il faut que je me repose. 
– Allons, allons, Je t’aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied.  
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi. Tout le monde dit et répète « Je t’aime ». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.
Il faut peu de choses, finalement, pour avoir envie d'ouvrir un livre...
Ce livre est le premier d'une série de plusieurs livres, que j'ai décidé de lire aussi...

Dans l'ordre, il y a:
"Les chevaliers du subjonctif", mais je l'ai moins aimé
puis, "La révolte des accents", sympa, mais je suis restée plus attachée au premier livre
puis, "Et si on dansait", à propos de la ponctuation, et que j'ai bien aimé aussi
et enfin "La fabrique des mots", que j'ai lu en deuxième et qui m'a aussi bien plu... sans doute pour la bonne raison que j'aime bien inventer des mots ! Dans ce tome, personne n'est oublié : des mots aux origines grecques ou latines, aux mots inventés plus tard, y compris les mots nés dans les banlieues toujours riches de créativité, quand on y réfléchit bien.

Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, le premier livre, n'est pas niais et j'ai beaucoup souri en lisant des insultes peu communes, que j'ai adopté rapidement : "nain de la couille" et "bec à merde". On ne sait jamais, ça peut servir...

Bref, ce livre est plein de douceur, de sourire et je l'ai dévoré d'une traite. Certes, il ne pèse pas lourd, mais les petits bonheurs sont toujours des moments à prendre!

lundi 12 octobre 2015

Croatie 3/3 - Paklenica

Enfin, pour le troisième jour, nous nous sommes baladés dans le parc de Paklenica, qui est le parc des fous d'escalade. Les parois des montagnes sont toutes équipées.



Mais il y a aussi des chemins balisés pour les randonneurs que nous sommes. Nous sommes ainsi montés sur Anica Kuk. Le chemin ressemble au début à n'importe quel chemin de randonnée, puis après, il se transforme en caillasse avec recherche des balises.



Sur le chemin, une petite boîte, genre boîte aux lettres :-)



Et au bout... une magnifique vue à 360° !



J'avoue que j'ai eu un peu peur pour le chemin du retour... de tomber dans la caillasse coupante, mais cela s'est bien passé...

En fin d'après-midi, le soleil a bien voulu nous offrir une jolie lumière...


Et le retour c'est fait en passant par le chemin qui passait à côté des sous-bois tapissés de jolis cyclamens...


Un joli voyage en somme...
Un grand bol d'oxygène aussi...
Et revoir ces images fait aussi du bien :-)
Et le partager aussi.

samedi 10 octobre 2015

Ma peine

Je n'avais pas trop l'intention de m'épancher sur ma peine personnelle qui me traverse moi et ma famille depuis la fin de l'été. Parce que, justement, c'est très personnel.

Mais il y a eu une goutte d'eau de trop. Celle qui fait que ça vous met de la rage et beaucoup de peine dans le cœur. Celle qui fait que je me dis que poser les mots m'aidera peut-être à évacuer tout cela. Peut-être.

Il faut, pour que vous compreniez, que je remonte un peu au début... au fond des choses douloureuses. Mon Papa est décédé début septembre. Ça a été extrêmement rapide. Le cancer nous l'a pris en a peine un mois. Les médecins nous ont dit que celui du pancréas était un des pires. Nous avons pu parler un peu avec lui avant qu'il s'endorme éternellement. J'ai versé mon lot de larmes, alors que je voulais rester forte devant lui pour ne pas lui faire de peine. J'ai pu prendre ma plume et partager avec lui un petit paquet de souvenirs qui trottaient dans ma tête. Il venait de fêter ses soixante ans, un beau chiffre, tout rond, comme ma Maman. Ma sœur et mon frère et moi voulions leur offrir un petit week end en amoureux... mais nous n'avons pas eu le temps.
Et puis, le quotidien reprend le dessus peu à peu, le temps panse les blessures et on fait ce qu'on peut pour être là le plus possible pour ceux qui restent. Les souvenirs restent aussi. Son sourire gravé à jamais dans ma mémoire, son humour et son rire, entre autres choses.

Et voilà que, cette semaine, ma Maman m'appelle : son logement a été cambriolé. En plus de 20 ans de domiciliation au même endroit, c'est la première fois. A la peine s'ajoute la colère et la conviction que ce n'est pas arrivé par hasard. Un ou des "pro" qui dégonde une porte fenêtre sans problème, qui prend la peine de pousser un meuble près de la porte d'entrée pour avoir le temps de prendre la fuite "au cas où". 
Le constat amer de retrouver des papiers partout. 
Les amis essaient de consoler en disant que, heureusement, rien n'a été vandalisé, que ma Maman n'était pas là à ce moment. 
La rancœur de constater que ce qui est pris c'est le PC de ma Maman avec des données et des photos auquelles elle tenait, et évidemment d'autres bijoux avec une valeur affective certaine. La montre de mon Papa est partie aussi... un des objets auquel ma Maman tenait beaucoup. J'imagine parce que c'est la mesure du temps qui passe, mais surtout parce qu'une montre, c'est un objet qu'on ne quitte jamais ou presque... c'était un souvenir de lui, un vrai beau souvenir.
La colère de constater que les officines de pompes funèbres affichent les faire-part avec les adresses dans leur devanture... et se dire que ce n'est pas un hasard. 
Et la tristesse de savoir que la police ne pourra pas faire grand chose: c'est si facile à écouler de l'or et un PC...
Chercher sur le net, au cas où, mais en sachant parfaitement que c'est vain.

Par dessus tout ça, la colère et la peine immense de savoir que sa Maman aura encore un peu plus de peine à porter, alors que justement, elle commençait à peine à aller un tout tout petit peu mieux.
L'envie incommensurable de retrouver ce type et de lui foutre un coup de genou "là où je pense", de lui souhaiter le pire, parce qu'au fond de moi, je trouve que c'est manquer d'humanité que de faire ça.

Et puis attendre.
Attendre que la colère passe, cette colère qui ne fait que cacher une peine immense. Cette colère qui rouvre béante les plaies encore fraîches de la disparition de mon Papa.
Et essayer de se convaincre pour se consoler, que le plus important c'est de bien garder au fond de soi, tous les souvenirs que l'on a. Se rappeler son sourire et ses pattes d'oies au coin des yeux, sa manière de bougonner quand il était un peu fâché ou qu'il n'arrivait pas à faire quelque chose, son humour que Maman ne comprenait pas toujours et qui me faisait aussi sourire. Les derniers moments aussi, où on se dit les choses qu'on ne dit pas toujours assez. 

Essayer de se persuader que c'est bien là le plus précieux, même si on a dû mal à s'en convaincre soi-même.
Et beaucoup penser à sa Maman. Très fort. Peut-être plus qu'elle ne le pense elle-même.

jeudi 8 octobre 2015

Croatie 2/3 - Lacs de Plitvice

Pour le deuxième jour, nous sommes partis pour voir le parc national des les lacs de Plitvice. J'ai vraiment adoré ce lieu. Encore une fois, il s'agit d'une succession de lac et de cascades. A cela il faut ajouter la couleur de l'eau turquoise et la jolie lumière de ce tout début de printemps... Le bruit des cascades peut devenir parfois assourdissant, mais il a aussi son charme, même si j'avoue qu'on apprécie aussi un peu le calme retrouvé en fin de journée.
Les gouttelettes d'eau apportent aussi une jolie brume rendant certains clichés remplis d'une atmosphère un peu mystérieuse et douce à la fois.

Sans plus attendre... voici les jolies images !










mardi 6 octobre 2015

Croatie 1/3 - Parc national Krka

En printemps dernier (il me semble déjà que cela fait une petite éternité), ma Moitié et moi sommes retournés en Croatie pour admirer les beaux parcs nationaux de ce joli pays, 8 ans après notre premier voyage du côté de Dubrovnik, dans le sud de la Croatie.

Premier parc national visité : Krka. Alors, je vous vois d'ici en train d'essayer de prononcer le nom de ce lieu. Donc, non, ça ne prononce pas "Kreuka" ou "Krakra" mais "Keurka". C'est une succession de lacs et de cascades qui s’enchaînent les unes aux autres avec un joli petit parcours en bois. L'eau est très claire, cela m'impressionne toujours.
Trêve de blabla, les images !

Petits poissons de l'eau :-) 



Le petit chemin en bois



Le parc permet aussi d'accéder à 2 autres sites. Après une petite halte sur l'île de Visovac où il y a un petit monastère... et des tables rigolotes, nous nous sommes dirigés vers les Roski slap.

sympa comme table ! :-)

Pour les Roski Slap, il s'agit de toutes petites cascades très nombreuses qui s'enchaînent les unes aux autres. Mais pour vraiment les admirer... il faut monter les 517 marches... Non, je ne les ai pas comptées, on les a comptées pour moi, mais je n'ai pas pris la peine de vérifier :

Je ne parle pas de la petite grotte, qui est toute petite et sans grand intérêt à mes yeux.

Il faut préciser que l'accès à l'île de Visovac et au Roski Slap s'effectue en bateau. L'escale pour le Roski Slap était courte, nous avons donc monté les marches en peu de temps... Mes cuisses me l'ont bien rappelé le lendemain !
Mais la vue était juste superbe :



Après, il faut aussi s'imaginer tous ces jolis clichés avec le bruit des cascades d'eau... ce qui est très plaisant... au début :-)

La suite dans un prochain numéro :-)

lundi 28 septembre 2015

Eclipse de lune du 28 septembre

Voir une éclipse de lune, cela faisait un moment que j'en rêvais. J'avais bien essayé 2 fois auparavant d'en voir une, mais à chaque fois, je faisais l'effort de me lever et avait la désagréable surprise d'apercevoir des nuages masquant le joli disque lunaire.

Mais lundi 28 septembre, les conditions étaient vraiment idéales ! La veille au soir, j'ai préparé une paire de jumelles et mon appareil photo. Il a fallu que je choisisse mon heure de réveil. Après avoir longtemps hésité, je me suis dit que 3h45 n'était pas top mal : l'éclipse totale étant à 4h11, cela me permettait de voir l'éclipse partielle d'abord. J'ai aussi préparé quelques affaires pour m'habiller vite fait en plein milieu de la nuit. Bref, j'étais prête et or-ga-ni-sée comme jamais :-)

Un peu trop sans doute... En effet, je me suis réveillée à 3h25... sans réveil... En effet, j'ai rêvé que je n'entendais pas mon réveil et que je loupais l'éclipse! Oui, je sais, je suis parfois un peu fêlée... Mais ce n'est pas toutes les nuits d'éclipse de lune SANS nuages!

Bref, direction dehors! Il faisait frisquet, j'ai dû prendre une petite couverture polaire en plus...
Mais il y avait quelque chose que je n'avais pas pensé : un trépied pour prendre quelques clichés... Donc, me voilà vers 4h à faire un peu de bricolage pour me "monter" un trépied. La photo est floue, mais voilà ce que ça donnait:


Et finalement, mon bricolage a plutôt bien fonctionné, puisque j'ai réussi à prendre ces quelques clichés...





J'ai peut-être perdue 2 heures de sommeil, mais c'était vraiment beau.
Je crois qu'un des moments que j'ai préféré, était quand la lumière de la lune est revenue sur le bord supérieur gauche de la lune, éclairant ainsi très joliment le disque lunaire, en laissant un léger et élégant cercle légèrement rouge tout autour.
Malheureusement, il n'était pas possible de prendre de photo à ce moment-là... j'avais un pied dans mes hortensias et la lune n'était visible qu'à travers les feuillages.

La prochaine fois, ça serait quand même mieux que le rendez-vous se passe un samedi soir :-)

samedi 12 septembre 2015

L'hiver en été

Un grand vide dans mon blog ces derniers temps... parce qu'après la période estivale peu propice à prendre un clavier, un grand vide s'est installé il y a peu : mon Papa est parti brutalement d'un cancer.

Je ne veux pas m’appesantir ni sur mes émotions récentes, ni sur sa vie, ce n'est pas le lieu. Mais je veux juste y déposer ici une de ses chansons préférés des Beatles. Une jolie chanson qui rappelle qu'après la pluie, il y a le beau temps (des histoires de contrastes, paraît-il)



Et j'y crois profondément : aux beaux jours qui reviennent, toujours, aux rires et sourires qui peuvent adoucir toutes les peines et au temps qui peut guérir les blessures les plus vives.


lundi 29 juin 2015

Deux nouvelles espèces : la tashot et la chmug

J'ai offert un couple de poterie pour un buveur.

En voilà une accroche, non? :-)

Au départ, il s'agissait de faire une mug et une tasse à café compatible "machine à Georges"

Le problème, c'est que ce n'est pas toujours évident de faire la bonne taille. En effet, les pots et autres réduisent d'environ 10% à la cuisson... 

J'ai commencé par faire la mug. Un petit pot de forme cylindrique, une jolie anse posée le plus droit possible, en oubliant pas la signature de l'artiste... et une éventuelle dédicace.
Avec le recul... je m'aperçois que la mug est plus imposante que ce qu'il devrait... Presque une chope! D'où la nouvelle espèce de pot inventée et UNIQUE en son genre : la "chmug".

Puis j'ai fait la petite tasse à café. J'ai essayé de faire une jolie forme avec de légères courbes, à la manière d'une tulipe.
Avec le recul... je m'aperçois que la tasse est vraiment petite. C'est vraiment pour expresso... ou bien, il s'agit d'un shot...
D'où la nouvelle espèce de pot inventée et UNIQUE en son genre : la "tashot".

Puis, je les ai émaillés.
J'avoue que j'ai beaucoup de chance avec les émaux... Car je crois bien que c'est la partie qui me stresse toujours un peu. Encore plus lorsqu'il s'agit d'un cadeau.
Mais, une fois de plus, le résultat m'a plu, et, au vu du regard du nouveau propriétaire, elles ont été adopté au premier coup d’œil !
Voilà le travail récompensé doublement : être satisfaite des création et avoir la joie de pouvoir l'offrir.

En échange, j'ai plein de photos !
Mes photos prises vite fait, aux derniers rayons de soleil de la lumière du jour, et d'autres prises par l'heureux propriétaire aux premières lueurs du jour (ou presque)

Enjoy!

Photos de l'artiste :-) :
La cerise, c'est pour donner une idée de l'échelle :-)



Oui, on fait ce qu'on peut pour prendre le dernier rayon de soleil, quitte à prendre un peu de risque...

Photo bonus pour montrer que l'anse est bien dimensionnée :-)



Photos du propriétaire :

Dans leur nouvel environnement


Avec une petite pièce pour avoir l'échelle... :-)

dimanche 21 juin 2015

L'histoire cachée du livre de la jungle - radio des blogueurs inside !


Pour cette radio des blogueurs, j'avais envie d'un air plus chic et entraînant que l'année dernière. Ce genre d'air qui vous met spontanément de bonne humeur et qui ravive la flamme de l'enfance.
Mais, une fois n'est pas coutume, j'avais aussi envie de m'amuser un peu plus en vous racontant une histoire. J'ai toujours rêvé d'écrire des histoires pour les enfants... Je vous en parlerai peut-être un jour.

Commençons !

Vous souvenez-vous? Lorsque Mowgli était jeune, il rencontra Baloo, un ours gai et joyeux qui devint rapidement son ami. Baloo lui chanta cette fameuse chanson que vous connaissez tous et qui est parfois à méditer de temps à autre : "Il en faut peu pour être heureux". Mais ce que l'histoire ne raconte pas, c'est d'où vient cette chanson. Baloo l'avait inventé bien avant sa rencontre avec Mowgli!

Baloo avait depuis de longue date une amie, et de mémoire d'homme, ils sont toujours de très bons amis. Les livres n'en parlent jamais car elle est toute petite. Elle s'appelle Souricette, et comme vous le devinez sans doute, il s'agit d'une souris de la jungle (une espèce en voie de disparition, sans doute) Je vais donc vous conter leur histoire et les vraies origines de cette chanson que nous aimons tant (enfin, au moins moi :-) )

Baloo menait une vie tranquille dans sa petite jungle qu'il connaissait si bien. Il jouissait de la vie et des moindres petits moments agréables qui passaient et arrivaient jusqu'à lui. De vous à nous, je pense qu'il devait revêtir des belles lunettes de Soleil pour lézarder de temps à autre sous le ciel bleu. Il ne manquerait plus que la bière pour parfaire ce tableau... mais les ours, ça ne boit pas de ça. Quoique. Ça reste sans doute à prouver.
Un jour, Souricette passa par là. Elle était assez besogneuse et cherchait tant bien que mal à trouver de la nourriture pour sa petite famille. Elle remarqua tout de suite que Baloo était plus occupé à manger des noix de coco et à profiter du bon temps. C'est à peine s'il l'avait remarqué. Mais la première impression n'est pas toujours la bonne, Souricette le savait. Quoique travailleuse, Souricette aimait bien sympathiser avec de nouvelles connaissances. Elle passait donc toujours de temps en temps près de Baloo. Souricette avait un bon fond, et avait découvert un point commun avec Baloo : ils aimaient rire ! Souricette ayant observé un peu plus cet ours et ses habitudes, elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de lui. Elle se fit remarquer petit à petit en partageant son humour avec lui, puis un petit verre de jus de fruit, un mois de janvier, Une amitié venait de naître. On n'avait jamais vu ça dans toute la jungle! Pensez-vous donc?! Une souris avec un ours ! Baloo fit alors découvrir le goût de la canne à sucre à Souricette, qu'ils dégustaient dans des petits coins perdus mais bien connus de Baloo. Ces moments partagés passaient à toute allure et toujours dans la joie et la bonne humeur. Souricette ramena aussi un peu de cacao... les graines tombant par terre, c'était facile pour elle de les ramasser.
Mais Souricette avait un gros problème. Elle se faisait facilement du souci pour la moindre petite chose. Pire! Elle était capable de rester préoccupée sur une pensée négative pendant une semaine entière, ce qui, pour la vie d'une souris, est considérable ! Baloo n'aimait pas quand elle était comme ça. Heureusement, cela n'arrivait pas si souvent. Mais une fois, cela fut un peu plus grave que d'autres fois. Il ne savait pas trop comment s'y prendre pour l'aider à ne plus penser à ses soucis. Il avait tout essayé... Des mots doux, des rigolades, du sucre de canne, du cacao... Rien n'y faisait.
Puis une dernière idée lui traversa l'esprit : et si une chanson pourrait tout faire? Après tout, il parait que ça adoucit les mœurs... et donc peut-être aussi les esprits tortueux et soucieux? Voilà comment la chanson fut inventée et interprétée la première fois par Baloo. Cette musique douce et joyeuse rappela à Souricette des airs de son enfance. Cela l'apaisa et lui permit d'effacer les dernières traces de ces soucis.

C'est depuis ce jour, que Baloo garda cette chanson dans le cœur et qu'il la partagea avec Mowgli pour ne pas oublier qu'il en faut peu pour être heureux (de la canne à sucre, du cacao et du rire... même si les paroles ne le disent pas - histoire cachée oblige)


J'oubliais ! Si vous entendez des drôles de bruits au fond de la jungle... pas d'inquiétudes, c'est encore Souricette et Baloo qui rient de tout et de rien...
Et nous ferions bien d'en prendre tous de la graine ! :-)

J'oubliais ! (bis repetita) de rappeler les règles de la radio des blogueurs :
C’est quoi déjà la radio de l’été des blogueurs ?
La radio de l’été des blogueurs est une chaîne de blogs qui dure le temps de l’été (plus précisément du 21 juin au 21 septembre) son principe est simple, vous publiez un billet sur votre blog avec à l’intérieur
  • Un morceau musical qui a accompagné, accompagne ou accompagnera votre été (vous pouvez choisir toutes les formes de musique et tous les styles musicaux.)
  • Un texte qui présente (au choix) le pourquoi de votre choix, l’artiste, ou les circonstances qui vous ont fait choisir la chanson.
  • Comme dans n’importe quelle chaîne de blog, vous pouvez inviter d’autres blogueurs à prendre votre suite en les citant .
Pourquoi participer ?
  • Tout d’abord (et surtout) pour le plaisir de partager avec vos lecteurs un billet qui sort des thématiques habituelles de votre site.
  • Pour participer à un projet collectif et découvrir (ou redécouvrir) des musiciens et des mélodies
  • Mais aussi pour tisser des liens, rencontrer de nouveaux blogueurs et de nouveaux lecteurs, et faire découvrir votre blog et des blogs que vous appréciez à des visiteurs qui ne les connaissent peut-être pas encore.
Et je tague avec joie (ils auront sûremnt déjà préparé leur billet, mais bon...) : P'tit Louis, Hiéléna et le petit Bonhomme (qui triche :-) )

vendredi 8 mai 2015

Mon club de poterie

Cher lecteur... l'heure est grave ! Je ne rigole pas du tout. Mon club, c'est le club de poterie de la MCL de Pierrefitte-sur-Seine, et j'y suis depuis ... attendez, je réfléchis... depuis fin 2005.

La MCL va fermer ses portes. La dissolution a été acté cette semaine lors de l'assemblée générale.

Cela faisait bien 2 ans que je le craignais, au vu des échos que j'avais. Mais voilà, le couperet est tombé... des difficultés financières sans doute dues en grande partie à une mauvaise gestion passée ont eu raison de mon club...
Cela m'attriste, car il y a très peu de chances que nous fassions repartir les choses. Nous sommes un groupe soudé, et cela nous peine tous. Il y a donc notre groupe, et il y a la question du matériel, certes d'un certain âge, mais fonctionnel. Je pense au four, aux tours, aux émaux, aux oxydes, aux outils etc...
J'attends un peu, mais je regarde aussi un peu ailleurs... car je me vois mal arrêter de "poter" comme j'aime à dire parfois.




Pour l'instant, la seule piste sérieuse que j'ai - et qui réjouirons peut-être quelques lecteurs de ce modeste blog - c'est l'école d'Art Claude Monet à Aulnay-sous-Bois. J'étais allée y jeter un œil il y a 2 ans, je crois, pour voir, mais je n'avais pu me résoudre à quitter mon petit groupe.
L'endroit avait l'air spacieux, avec encore plus de matériel que ce que je connais dans mon club, et, ma foi, mieux rangé que dans mon club. Le seul hic, c'est qu'il s'agit d'une école d'Art, et que donc, les élèves doivent suivre une thématique au cours de l'année... Personnellement, ça m'embête. Je ne suis pas contre créer une ou deux pièces dans un thème donné: cela ouvre sûrement des perspectives sur des horizons qu'on aurait pas osé franchir... Mais il me faut mon espace de liberté à moi ! J'ai besoin d'avoir ma petite dose de projet personnel, en me lançant dans un ours inspiré de Pompon, d'avoir ma petite dose de cadeau personnel pour les personnes que j'aime. Si on me retire cela, ça ne va pas du tout...
Mais, je ne vois pas d'autres pistes pour le moment... Je vais donc sans doute essayer de m'y inscrire l'année prochaine (en espérant que j'aurai une place... Je crains que ça se bouscule pas mal au portillon )

Et comme on dit dans les séries TV:

To be continued...

lundi 27 avril 2015

Petits ajustements...

Vous souvenez-vous de ma boîte? Mais si! Une boîte que j'avais faite mais le couvercle était trop petit et tombait au fond du pot...
Vous re-situez un peu? Non?
Ok, je vous aide. Ça donnait cela :


C'est dommage, parce que la couleur était sympa et qu'il ne manquait pas grand chose...

Mais...
J'ai eu une idée :-)
A la Toussaint dernier, j'ai récupéré plein de tout petits galets de l'île d'Oléron, en essayant d'avoir des petits galets à peu près toujours du même calibre et d'une teinte proche.



Ce qui est magique avec les galets, c'est leur côté translucide quand ils sont mouillés dans l'eau de mer. En revanche, ils redeviennent tout ternes une fois sec...

Je les ai donc laqués avec une bombe de vernis brillant, recto ... et verso.

Puis, je les ai collés pour que mon couvercle joue son rôle correctement. Voilà le résultat :




Il me plaît bien comme ça... Original, avec un petit air de vacances...
D'ailleurs en parlant de vacances... Il faut que j'y aille ! :-)