samedi 28 décembre 2013

Encore des créations !

Avant toute chose, j'espère que vous avez passé un Joyeux Noël ! Mon père Noël m'a ramené des choses bien sympa, que je vous montrerai à l'occasion :-).

Mais avant les fêtes, j'ai de nouveau récupéré des poteries sorties du four émail! Au programme, du bleu et des feuilles.

Et puis, ces derniers temps, je vous avouerai que je m'amuse beaucoup à trouver le bon moment ensoleillé de la journée pour faire des jolies photos, mais aussi (et surtout) le bon endroit pour prendre en photo mes créations...
Résultat des courses : le forsythia est un bon présentoir pour coincer mes plats dedans... sauf, qu'il faut que je sorte parfois l'escabeau... Oui, je suis un peu "fofolle" parfois, mais j'imagine que ça va de pair avec mon esprit artistique. D'ailleurs, en parlant de ça, je manque un peu d'inspiration pour créer des choses, mais je ne doute pas que ça reviendra d'un coup, d'un seul :-).

Bon, trêve de bavardage, photos!

On commence par celui qui a un bel intérieur, mais un extérieur qui n'est pas comme attendu :



A l'extérieur, j'avais appliqué des feuilles de platanes, pour faire de jolies silhouettes, mais l'émail a coulé en cuisant et m'a laissé des fantômes de silhouette de feuilles. En revanche, l'intérieur, est d'un bleu! C'est au moins aussi beau que le bleu de Klein :-)

Le deuxième, le voici :


Et là, je suis trop contente : une belle silhouette de feuille a l'intérieur. Ça envoie, ça claque, c'est chouette ! :-)

Et pour le fun, voici la "feuille" dans l'arbre :


En réalité, j'ai aussi ramené 3 autres poteries...
Mais il y en a une qui va avec celle que je vous ai caché la dernière fois. Il manque encore une copine, et je vous montrerai les 3 ensembles... Je vous expliquerai.
La deuxième, j'ai des photos depuis longtemps donc, je vais pouvoir faire une petite "rétrospective" depuis le presque début de sa réalisation, et j'ose penser que ça vous plaira, cher lecteur!
La troisième, je l'avais oublié à mon club, et je n'ai pas eu de nouveau de joli rayon de soleil pour la photographier...

samedi 21 décembre 2013

L'hiver

Voilà, l'hiver est officiellement arrivé.
Voilà, le solstice est arrivé : les jours vont commencer à rallonger, doucement, mais sûrement.

J'aime bien l'hiver, en particulier les belles journées froides et ensoleillées qui apportent une clarté incroyable au paysages. J'aime aussi ces matinées où la brume se pose comme une écharpe sur les arbres et apporte un côté mystérieux et envoûtant.

Mais en ce moment, il me manque la neige. Mais pas n'importe quelle neige, et surtout pas n'importe quand.

photo de @Petit_louis


J'ai envie de ce petit plaisir simple de la neige qui se met à tomber sur la ville, le soir, un peu tard. Celle qui a déjà déposée une bonne petite couche sur les trottoirs et les toits des maisons. Cela m'est arrivé l'année dernière, je crois... à moins que ce ne fut en début d'année en marchant tranquillement (si, si) sur le petit bout de chemin qui me ramène de la gare à chez moi.

La neige tombe en petits flocons sur mon manteau et mon visage. 
Je retombe en enfance un instant. 
Je foule la neige fraîche à mes pieds. Elle est tout légère. 
Je touche du bout de mes doigts la petite couche déposée sur la barrière. La neige est soyeuse comme un drap de satin. Le froid ne vient qu'après, engourdir mes doigts. 
Le bruit de mes pas dans ce doux coton blanc est agréable, sans compter la joie simple de fouler un sol encore vierge de toutes autres traces.
La neige continue de tomber. Elle adoucit tous les sons. Je crois même qu'elle a étouffé tous les sons de la ville. 
Tout semble plus délicat, peut-être même plus facile. 
Les flocons continuent de virevolter dans le ciel de nuit, et mon esprit devient aussi léger qu'une plume. 
Je suis juste dans l'instant. 
Je profite de ce que je vois, de ce que j'entends et de ce que je ressens. Tout ce que nous avons tendance à oublier dans la folie furieuse du quotidien.

Alors, dieux des Cieux, envoyez-moi un joli ciel étoilé floconné !
Merci d'avance!

lundi 2 décembre 2013

Nouveaux émaux

Cela fait bientôt 2 ans que nous avons changé d'animateur dans notre club. Avec son œil neuf, il a un peu fouillé notre club et y a trouvé de vieux émaux que personnes n'avait jamais essayé (en tout cas, pas moi ! :-) ). Ce sont des émaux qui cuisent à 980°C, donc à la même température que celles de la cuisson de la terre et bien moins que les émaux dont j'ai l'habitude (environ 1200°C).

Alors j'ai fait des essais... plus ou moins réussis.

Commençons par le "bleu canard" :




Je l'ai fait au trempage. Le résultat n'est pas terrible... J'aurai dû m'en douter : un canard, ça ne plonge pas, ça barbote!

L'autre que j'ai fait au trempage, c'est celui-là, avec du "turquoise":



Du fait de sa forme, c'est moins moche que le précédent.

J'ai aussi utilisé le turquoise au pistolet sur ce petit bol où j'avais fait quelques motifs à l'oxyde de cobalt :



Je l'aime bien! Il a d'ailleurs un autre copain émaillé en "miel" avec des motifs réalisés avec de l'oxyde de manganèse.





La plus grosse pièce a été émaillée en "jaune jonquille" (c'est bucolique, non?) Afin de ne pas avoir un effet trop massif, j'ai projeté un peu d'oxyde de manganèse à l'aide... d'une vieille brosse à dent (Recyclons!)




J'ai aussi fait un petit soliflore avec un motif qui me plait beaucoup. Mais le rendu es "moyen-bof"©. Je vous en reparlerai plus tard car je suis en train d'en faire 2 autres avec  autres techniques...

Mes gros cailloux (bis)

Préambule
Ce billet a mis beaucoup de temps avant de se poser sur le papier. Il m'a fallu quelques brouillons, et beaucoup de ruminations intérieures. J'ai beaucoup hésité, mais au fond, j'avais besoin d'exprimer ce que je ressentais et d'avoir un possible retour sur ce que je vais vous raconter.

(un gros caillou comme un autre... ou presque)
Let's read!
C'est un peu de moi, de mon histoire, de mes interrogations... et de mes agacements. Mais pour mieux expliquer cela, il faut que je remonte un peu le temps.
J'ai un "parcours géographique" que certains journaleux pourraient qualifier d'atypique. J'ai passé une bonne partie de mon enfance dans la banlieue Ouest de l'Ile de France, dans une ville sans grosses difficultés affichées. J'ai eu également la chance d'être bien entourée pour ma scolarité et il est vrai que j'ai fait de bonnes études, dues à de nombreux facteurs le facilitant et le permettant (je ne néglige évidemment pas mon fort QI, bien sûr :-) )
Puis, je suis tombée amoureuse d'un homme qui habitait le 93. J'avoue que je ne me souviens pas forcément bien, mais sans doute que j'ai eu quelques appréhensions à venir le voir dans le "neuf-trois" au tout début. Mais la jeunesse et les émois amoureux des premiers instants font vite oublier les images colportés sur ce département. Puis, Il est devenu ma Moitié et nous avons décidé de partir en quête de notre nid douillet. Pour cela, (et pour tout ce genre de choses), nous sommes hyper méthodiques : tableau Excel, comparaison... tout y passe! Nous avions nos critères importants : budget, type de bien, éloignement de Paris... ce dernier critère était d'autant plus important, qu'à l'époque, j'avais un boulot où j'étais susceptible d'aller un peu n'importe où en Ile de France. Bref, nous sommes désormais Aulnaysiens, toujours dans le 93.
Cela fait un peu plus de 7 ans que nous y sommes. Outre notre petit nid douillet, et les heureux événements de la vie qui viennent remplir une maisonnée, j'y ai trouvé des voisins hyper sympathiques, aimables et serviables! Puis, je me suis lancée dans l'aventure d'un blog, et j'ai découvert d'autres horizons aulnaysiens (entre autres!)
...
Sauf que. Oui, sauf que. Désormais mon boulot est à 1h30 en moyenne de chez moi ( 1h15 si tout se goupille bien). Ce fut un peu le hasard qui me mena dans cette entreprise, puis ce fut un choix d'y rester. Je ne me plaignais guère de mon temps de transport. La contrepartie, c'est que j'avais un joli nid douillet qui m'attendait. Mais avec le temps, avec les enfants qui changent les centres de gravité des importances, tout ce temps finit par me peser. C'est mon gros caillou. Trois solutions s'offrent à moi : changer de boîte, changer de domicile, ou m'endurcir à supporter ce temps de transport. Je n'ai toujours pas de réponse. Mais je m'aperçois que j'aurais dû mal à quitter où je réside. Les prix de l'immobilier dans l'Ouest parisiens sont plus cher et plus loin de Paris. J'ose aussi croire (peut-être à tort) que les déménagements des gros sièges tel que SFR, Orange, BNP, SNCF en Seine-Saint-Denis vont arriver à faire changer la donne de la répartition de l'emploi en Ile de France. Je me dis parfois, que déménager maintenant, c'est peut-être risquer de le regretter plus tard. Je vous avouerai également que j'ai appris récemment que ma boîte pouvait déménager dans les 2 à 3 ans à venir... alors pourquoi changer de domicile?
Outre ses considérations d'employabilité, il y a aussi l'épineuse question moult fois ressassée par mes parents de la scolarité des enfants. Peut-être un peu plus soulevée par ma mère, prof dans le secondaire. Et là, ça devient compliqué... et je suis bien placée pour savoir qu'entre les rumeurs et la réalité, il y a parfois un gouffre. Je sais bien que tous les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et leurs petits-enfants. J'ai conscience que c'est ce qui dicte les paroles de ma mère. Mais le dire en prenant pour vérité des statistiques de réussite uniquement... Sachant qu'on peut faire dire à peu près tout ce qu'on veut aux chiffres... ça m'agace. Mais le dire, en dénonçant l'ensemble des établissements scolaire du 93 et en oubliant que les mauvais lycées et collèges se comptent aussi dans le 78 ou le 95 ou autre... ça m'agace. Tout comme oublier que les Mureaux (78), Trappes (78), ou Sarcelles (95) sont aussi des villes avec une réputation "craignos" mais qui ne sont pas dans le 93! Mais je suis aussi un peu influençable et ça me fait parfois aussi douter. Mais pour le moment, tout se passe bien pour mon grand. Oui, je doute. Et si, un jour, je vois que ça ne se passe pas aussi bien? Je regretterais de ne pas avoir écouté, je réagirais trop tard? Mais bon, l'important, c'est aussi d'être là, pour lui, pour eux. Oui, mais avec mon rythme de folle, est-ce que je serai assez présente? Faudrait-il accepter un boulot moins intéressant plus près de chez moi, ou tout du moins, oser changer (sachant que l'on sait toujours ce que l'on perd...)?

Comme je vous le disais, j'ai beaucoup de questions, sans vraiment de réponses... Aujourd'hui, je me dis que je vais peut-être attendre de savoir si ma boîte déménage, et surtout où. Mais je suis un peu girouette ces derniers temps. On verra. Une chose est sûre, et je voulais l'écrire et le dire bien fort : si je suis amenée à déménager, ce sera peut-être pour fuir l'Ile de France, ou bien pour me rapprocher de mon lieu de travail, mais, pour le moment, ce ne sera certainement pas pour fuir le tout petit bout de 93 que je connais et que j'apprécie, loin des clichés que les journaleux exposent.