samedi 28 décembre 2013

Encore des créations !

Avant toute chose, j'espère que vous avez passé un Joyeux Noël ! Mon père Noël m'a ramené des choses bien sympa, que je vous montrerai à l'occasion :-).

Mais avant les fêtes, j'ai de nouveau récupéré des poteries sorties du four émail! Au programme, du bleu et des feuilles.

Et puis, ces derniers temps, je vous avouerai que je m'amuse beaucoup à trouver le bon moment ensoleillé de la journée pour faire des jolies photos, mais aussi (et surtout) le bon endroit pour prendre en photo mes créations...
Résultat des courses : le forsythia est un bon présentoir pour coincer mes plats dedans... sauf, qu'il faut que je sorte parfois l'escabeau... Oui, je suis un peu "fofolle" parfois, mais j'imagine que ça va de pair avec mon esprit artistique. D'ailleurs, en parlant de ça, je manque un peu d'inspiration pour créer des choses, mais je ne doute pas que ça reviendra d'un coup, d'un seul :-).

Bon, trêve de bavardage, photos!

On commence par celui qui a un bel intérieur, mais un extérieur qui n'est pas comme attendu :



A l'extérieur, j'avais appliqué des feuilles de platanes, pour faire de jolies silhouettes, mais l'émail a coulé en cuisant et m'a laissé des fantômes de silhouette de feuilles. En revanche, l'intérieur, est d'un bleu! C'est au moins aussi beau que le bleu de Klein :-)

Le deuxième, le voici :


Et là, je suis trop contente : une belle silhouette de feuille a l'intérieur. Ça envoie, ça claque, c'est chouette ! :-)

Et pour le fun, voici la "feuille" dans l'arbre :


En réalité, j'ai aussi ramené 3 autres poteries...
Mais il y en a une qui va avec celle que je vous ai caché la dernière fois. Il manque encore une copine, et je vous montrerai les 3 ensembles... Je vous expliquerai.
La deuxième, j'ai des photos depuis longtemps donc, je vais pouvoir faire une petite "rétrospective" depuis le presque début de sa réalisation, et j'ose penser que ça vous plaira, cher lecteur!
La troisième, je l'avais oublié à mon club, et je n'ai pas eu de nouveau de joli rayon de soleil pour la photographier...

samedi 21 décembre 2013

L'hiver

Voilà, l'hiver est officiellement arrivé.
Voilà, le solstice est arrivé : les jours vont commencer à rallonger, doucement, mais sûrement.

J'aime bien l'hiver, en particulier les belles journées froides et ensoleillées qui apportent une clarté incroyable au paysages. J'aime aussi ces matinées où la brume se pose comme une écharpe sur les arbres et apporte un côté mystérieux et envoûtant.

Mais en ce moment, il me manque la neige. Mais pas n'importe quelle neige, et surtout pas n'importe quand.

photo de @Petit_louis


J'ai envie de ce petit plaisir simple de la neige qui se met à tomber sur la ville, le soir, un peu tard. Celle qui a déjà déposée une bonne petite couche sur les trottoirs et les toits des maisons. Cela m'est arrivé l'année dernière, je crois... à moins que ce ne fut en début d'année en marchant tranquillement (si, si) sur le petit bout de chemin qui me ramène de la gare à chez moi.

La neige tombe en petits flocons sur mon manteau et mon visage. 
Je retombe en enfance un instant. 
Je foule la neige fraîche à mes pieds. Elle est tout légère. 
Je touche du bout de mes doigts la petite couche déposée sur la barrière. La neige est soyeuse comme un drap de satin. Le froid ne vient qu'après, engourdir mes doigts. 
Le bruit de mes pas dans ce doux coton blanc est agréable, sans compter la joie simple de fouler un sol encore vierge de toutes autres traces.
La neige continue de tomber. Elle adoucit tous les sons. Je crois même qu'elle a étouffé tous les sons de la ville. 
Tout semble plus délicat, peut-être même plus facile. 
Les flocons continuent de virevolter dans le ciel de nuit, et mon esprit devient aussi léger qu'une plume. 
Je suis juste dans l'instant. 
Je profite de ce que je vois, de ce que j'entends et de ce que je ressens. Tout ce que nous avons tendance à oublier dans la folie furieuse du quotidien.

Alors, dieux des Cieux, envoyez-moi un joli ciel étoilé floconné !
Merci d'avance!

lundi 2 décembre 2013

Nouveaux émaux

Cela fait bientôt 2 ans que nous avons changé d'animateur dans notre club. Avec son œil neuf, il a un peu fouillé notre club et y a trouvé de vieux émaux que personnes n'avait jamais essayé (en tout cas, pas moi ! :-) ). Ce sont des émaux qui cuisent à 980°C, donc à la même température que celles de la cuisson de la terre et bien moins que les émaux dont j'ai l'habitude (environ 1200°C).

Alors j'ai fait des essais... plus ou moins réussis.

Commençons par le "bleu canard" :




Je l'ai fait au trempage. Le résultat n'est pas terrible... J'aurai dû m'en douter : un canard, ça ne plonge pas, ça barbote!

L'autre que j'ai fait au trempage, c'est celui-là, avec du "turquoise":



Du fait de sa forme, c'est moins moche que le précédent.

J'ai aussi utilisé le turquoise au pistolet sur ce petit bol où j'avais fait quelques motifs à l'oxyde de cobalt :



Je l'aime bien! Il a d'ailleurs un autre copain émaillé en "miel" avec des motifs réalisés avec de l'oxyde de manganèse.





La plus grosse pièce a été émaillée en "jaune jonquille" (c'est bucolique, non?) Afin de ne pas avoir un effet trop massif, j'ai projeté un peu d'oxyde de manganèse à l'aide... d'une vieille brosse à dent (Recyclons!)




J'ai aussi fait un petit soliflore avec un motif qui me plait beaucoup. Mais le rendu es "moyen-bof"©. Je vous en reparlerai plus tard car je suis en train d'en faire 2 autres avec  autres techniques...

Mes gros cailloux (bis)

Préambule
Ce billet a mis beaucoup de temps avant de se poser sur le papier. Il m'a fallu quelques brouillons, et beaucoup de ruminations intérieures. J'ai beaucoup hésité, mais au fond, j'avais besoin d'exprimer ce que je ressentais et d'avoir un possible retour sur ce que je vais vous raconter.

(un gros caillou comme un autre... ou presque)
Let's read!
C'est un peu de moi, de mon histoire, de mes interrogations... et de mes agacements. Mais pour mieux expliquer cela, il faut que je remonte un peu le temps.
J'ai un "parcours géographique" que certains journaleux pourraient qualifier d'atypique. J'ai passé une bonne partie de mon enfance dans la banlieue Ouest de l'Ile de France, dans une ville sans grosses difficultés affichées. J'ai eu également la chance d'être bien entourée pour ma scolarité et il est vrai que j'ai fait de bonnes études, dues à de nombreux facteurs le facilitant et le permettant (je ne néglige évidemment pas mon fort QI, bien sûr :-) )
Puis, je suis tombée amoureuse d'un homme qui habitait le 93. J'avoue que je ne me souviens pas forcément bien, mais sans doute que j'ai eu quelques appréhensions à venir le voir dans le "neuf-trois" au tout début. Mais la jeunesse et les émois amoureux des premiers instants font vite oublier les images colportés sur ce département. Puis, Il est devenu ma Moitié et nous avons décidé de partir en quête de notre nid douillet. Pour cela, (et pour tout ce genre de choses), nous sommes hyper méthodiques : tableau Excel, comparaison... tout y passe! Nous avions nos critères importants : budget, type de bien, éloignement de Paris... ce dernier critère était d'autant plus important, qu'à l'époque, j'avais un boulot où j'étais susceptible d'aller un peu n'importe où en Ile de France. Bref, nous sommes désormais Aulnaysiens, toujours dans le 93.
Cela fait un peu plus de 7 ans que nous y sommes. Outre notre petit nid douillet, et les heureux événements de la vie qui viennent remplir une maisonnée, j'y ai trouvé des voisins hyper sympathiques, aimables et serviables! Puis, je me suis lancée dans l'aventure d'un blog, et j'ai découvert d'autres horizons aulnaysiens (entre autres!)
...
Sauf que. Oui, sauf que. Désormais mon boulot est à 1h30 en moyenne de chez moi ( 1h15 si tout se goupille bien). Ce fut un peu le hasard qui me mena dans cette entreprise, puis ce fut un choix d'y rester. Je ne me plaignais guère de mon temps de transport. La contrepartie, c'est que j'avais un joli nid douillet qui m'attendait. Mais avec le temps, avec les enfants qui changent les centres de gravité des importances, tout ce temps finit par me peser. C'est mon gros caillou. Trois solutions s'offrent à moi : changer de boîte, changer de domicile, ou m'endurcir à supporter ce temps de transport. Je n'ai toujours pas de réponse. Mais je m'aperçois que j'aurais dû mal à quitter où je réside. Les prix de l'immobilier dans l'Ouest parisiens sont plus cher et plus loin de Paris. J'ose aussi croire (peut-être à tort) que les déménagements des gros sièges tel que SFR, Orange, BNP, SNCF en Seine-Saint-Denis vont arriver à faire changer la donne de la répartition de l'emploi en Ile de France. Je me dis parfois, que déménager maintenant, c'est peut-être risquer de le regretter plus tard. Je vous avouerai également que j'ai appris récemment que ma boîte pouvait déménager dans les 2 à 3 ans à venir... alors pourquoi changer de domicile?
Outre ses considérations d'employabilité, il y a aussi l'épineuse question moult fois ressassée par mes parents de la scolarité des enfants. Peut-être un peu plus soulevée par ma mère, prof dans le secondaire. Et là, ça devient compliqué... et je suis bien placée pour savoir qu'entre les rumeurs et la réalité, il y a parfois un gouffre. Je sais bien que tous les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et leurs petits-enfants. J'ai conscience que c'est ce qui dicte les paroles de ma mère. Mais le dire en prenant pour vérité des statistiques de réussite uniquement... Sachant qu'on peut faire dire à peu près tout ce qu'on veut aux chiffres... ça m'agace. Mais le dire, en dénonçant l'ensemble des établissements scolaire du 93 et en oubliant que les mauvais lycées et collèges se comptent aussi dans le 78 ou le 95 ou autre... ça m'agace. Tout comme oublier que les Mureaux (78), Trappes (78), ou Sarcelles (95) sont aussi des villes avec une réputation "craignos" mais qui ne sont pas dans le 93! Mais je suis aussi un peu influençable et ça me fait parfois aussi douter. Mais pour le moment, tout se passe bien pour mon grand. Oui, je doute. Et si, un jour, je vois que ça ne se passe pas aussi bien? Je regretterais de ne pas avoir écouté, je réagirais trop tard? Mais bon, l'important, c'est aussi d'être là, pour lui, pour eux. Oui, mais avec mon rythme de folle, est-ce que je serai assez présente? Faudrait-il accepter un boulot moins intéressant plus près de chez moi, ou tout du moins, oser changer (sachant que l'on sait toujours ce que l'on perd...)?

Comme je vous le disais, j'ai beaucoup de questions, sans vraiment de réponses... Aujourd'hui, je me dis que je vais peut-être attendre de savoir si ma boîte déménage, et surtout où. Mais je suis un peu girouette ces derniers temps. On verra. Une chose est sûre, et je voulais l'écrire et le dire bien fort : si je suis amenée à déménager, ce sera peut-être pour fuir l'Ile de France, ou bien pour me rapprocher de mon lieu de travail, mais, pour le moment, ce ne sera certainement pas pour fuir le tout petit bout de 93 que je connais et que j'apprécie, loin des clichés que les journaleux exposent.

jeudi 31 octobre 2013

Happy Halloween !

L'année dernière, j'ai eu une jolie idée en poterie! Mais bon, ce fut prêt... après Halloween... Je vous en avais parlé un peu à l'époque. Alors je l'ai gardé en stock pour vous le mettre pour le bon jour!

Pour cette réalisation, je me suis bien amusée car j'ai réalisé au départ une forme fermée au tour, puis je l'ai déformée et découpée pour que ça ressemble à une jolie citrouille! Donc, j'ai allié les 2 choses de la poterie : le tour et le modelage.

J'ai eu une petite frayeur au moment de la cuisson, car l'ouverture s'est réduite et j'ai bien cru que je n'arriverai pas à glisser une petite bougie chauffe-plat dedans!
La citrouille a eu aussi bien chaud, car elle a fait 2 tours au four émail... A la première fournée, je n'avais pas mis assez d'épaisseur d'émail, du coup, la couleur ne me plaisait pas.

Bon, j'arrête de vous faire languir, et je vous montre les photos !





Bon, j'ai juste un tout tout petit problème... que je vous laisse découvrir juste en dessous...
Mais bon, il faut juste que je joue un peu à Mac Gyver pour trouver une solution...
Et puis j'ai un grand frère en préparation... mais comme l'histoire se répète... il sera prêt pour... Halloween prochain!




HAPPY HALLOWEEN !


mercredi 16 octobre 2013

Confitures

Un petit billet sur les confitures (les vraies)...

Avec des jolies couleurs automnales comme je les aime...

Je commence avec la première confiture de fin d'été : confiture de mirabelles d'origines du 93! Bref, du local! Je ne vous dis pas où je m'en procure, car sinon, je risque de ne plus en avoir :-).

Les mirabelles, avant.

Les mirabelles dénoyautées...

...le tout dans une jolie bassine en cuivre!

... y a plus qu'à chauffer!

jolis bouillons...

...dommage que je ne puisse vous transmettre la délicieuse odeur...
La confiture de mirabelle est en pot. Elle est plutôt bien et plutôt bonne :-). Peut-être un peut trop liquide, mais j'ai connu pire à mes débuts...


Deuxième confiture : figue-pêche. Une recette trouvé dans le livre du dictionnaire des confitures aux éditions Larousse, un joli cadeau de ma Maman un Noël dernier!
Pour cette confiture, c'est un peu différent : on fait d'abord macérer les fruits avec le sucre pendant 12 heures et après, on récupère le jus que l'on fait cuire jusqu'à atteindre 110°C. Les fruits, laissés de côté sont mis ensuite et on refait bouillir jusqu'à 105°C pendant plusieurs minutes. Et voilà!

les fruits mis de côté dans un de mes plats (of course!) :-)

Le jus, vers 102°C, les derniers degrés sont long à grappiller...

Ajout des fruits

c'est prêt!
Il faut encore que j'étiquette quelques pots... mais ça attendra un peu : #KDB ce soir :-)

lundi 7 octobre 2013

Julia & le scrap artistique

Quand j'ai commencé mon blog, je ne savais pas trop où cela pourrait me mener. Je tenais avant tout à partager ce que je faisais et mes humeurs. Je pensais d'ailleurs que mes lecteurs fidèles se limiteraient à mon entourage proche. Mais non. Un blog s'est aussi fait de rencontres! Et ça, s'est un peu magique!

Je parle, je parle, mais venons-en aux faits : en juin dernier, j'ai reçu un drôle de commentaire en attente de modération dans mon interface blogger. J'ai cru à un spam. Mais en fait non, pas vraiment. C'était le scrap artistique qui me parlait en bon français (contrairement aux spams) et qui me faisait part de son activité et me demandait si cela intéresserait.
Je suis curieuse. Je suis donc allée sur son site. J'ai zyeuté, j'ai flâné. Je n'ai (hélas?) pas de faire part à réaliser ou de carterie à vouloir, mais il est clair que j'ai bien aimé ses réalisations aux tons pastels ou pop et aux finitions délicates et douces... en fait, j'ai un peu du mal à vous décrire ses réalisations... mais j'aime beaucoup! 
Je l'ai donc contacté et nous avons échangé un peu. Derrière le scrap artistique, il y a Julia qui s'est lancée depuis peu. Du coup, j'avais envie, à ma modeste façon de lui donner un petit coup de pub. Je sais (et lui ai dit!) que mon blog a peu de lecteurs mais j'ai eu l'envie de vous faire partager ce qu'elle fait, mais aussi qui elle est en faisant une petite interview !

Pourquoi as-tu voulu me contacter ici, sur mon blog de poterie? Tu fais aussi de la poterie?
Alors non je ne fais pas de poterie. Ma seule activité manuelle est le scrapbooking. Je t'ai écrit car comme je te le disais je voulais te proposer mes services et une de mes clientèles cibles est : les femmes aimant l'esthétisme et qui pratiquent elles-même une activité manuelle. Mais je n'écris pas à n'importe qui et c'est parce que ton blog m'a plu que je l'ai fait. On voit que tu as du goût.
[NDLR : ah oui, encore un peu de compliments, j'aime bien :-D ]

Comment t'es venu la passion du scrapbooking?
Je venais d'avoir mon 1er enfant et j'avais arrêté de travailler. Je passais donc du temps sur internet et je suis tombée par hasard sur du scrap. Là j'ai été tout de suite mordue ! Je trouve le scrap d'une telle poésie que j'ai été emballée. En plus je suis admirative de la technique des grandes scrappeuses. Enfin cela touche les gens qui nous entourent, les souvenirs des moments passés... Je trouve ça très émouvant.

Depuis combien de temps en fais-tu "intensément"?
J'ai commencé à Noël 2008 mais je scrappe surtout depuis 2009.

Qu'est-ce qui t'inspire?
Avant tout ma famille bien sûr ! Surtout mes enfants que j'aime voir grandir. Mais aussi les amis et les moments partagés : mariages, naissances, vacances... Bref la vie !

Qu'est-ce qui t'as décidé à franchir le pas, c'est-à-dire à te lancer en indépendante?
J'ai toujours aimé penser aux autres surtout dans de petites attentions comme les cadeaux. Alors scrapper pour les autres m'est venu tout naturellement. Et lorsque les gens voyaient mes créations ils me faisaient beaucoup de compliments. J'ai donc pensé à leur proposer mes services ce qui a été très accueilli et qui m'a donné confiance en moi. De fil en aiguille j'ai gagné en connaissances et technique. Et après beaucoup de réflexion j'ai décidé de faire de ma passion mon métier !

Depuis combien de temps t'es-tu lancé en indépendante?
J'ai commencé cette belle aventure en Mai 2013.

Combien de temps te faut-il pour réaliser une commande?
Cela dépend de la commande bien sûr ! Mais on va dire entre 1 et 2 semaines. 
[NDLR: elle a bien raison, suis-je sotte?! :-)]

Quels sont tes ordres de prix? Par exemple pour la réalisation de 100 faire-parts de mariage?
Mes ordres de prix sont très larges : entre 20€ et 200€. Pour 100 faire-parts ce n'est pas représentatif de mes tarifs car on ne m'en commande jamais autant et le tarif serait de 500€ (5€ le faire-part). Mais je peux te dire que la moyenne de mes commande est de 150€.

Ça démarre bien?Tu es contente de ce début d'aventure?
Cela commence bien oui je suis très contente car je me mets dans le bain petit à petit. Et je suis plus qu'heureuse de faire ce que j'aime par-dessus tout : écouter les attentes de me clients et penser à la personne qui va recevoir son colis. Pour le moment je tape juste à chaque fois et j'adore ça !

Ton rêve le plus fou?
Mon rêve serait de créer un lieu féminin autour du scrap : boutique de matériel, ateliers, restaurant et salon de thé où les femmes viendraient passer une journée coupées du monde... Tout en continuant à réaliser des créations personnalisées bien sûr. Comme ça j'aurais tout le matériel que j'aime et dont j'ai besoin à disposition ! Et l'idée de manager une équipe me plairait bien aussi. Bref le rêve ! 

La question que je ne t'ai pas posé et à laquelle tu aurais aimé répondre?
Bah, maintenant, réponds-y!
Voyons voir... Une petite présentation peut-être? Allez je me lance. Moi c'est Julia, j'ai 32 ans. Je vis avec Philippe, 39 ans, et nos enfants Arsène (5 ans) et Suzelle (10 mois) dans l'Ain. J'aime les choses colorées, la musique, le cinéma, les voyages, la nature, les langues étrangères... Tout ce qui m'inspire la vie ! Après avoir travaillé 10 ans auprès d'enfants dans différents métiers j'ai décidé de me reconvertir en scrappeuse professionnelle. J'aime aussi internet pour papoter et découvrir. J'ai moi-même une boutique en ligne, un blog, un compte Facebook, Pinterest et Hellocoton. Cela me permet aussi de m'inspirer en regardant les merveilles d'autres scrappeuses. Voilà en gros ce que je peux vous dire sur moi.

Et je ne pouvais finir ce billet, sans vous mettre quelques images de ses nombreuses réalisations que vous pourrez retrouver sur son site ! Et notez bien qu'il ne s'agit pas que de carterie, ou de faire-part, mais c'est aussi des petits albums, des petits livrets et même des jolis cadres pour mettre en valeurs de jolies photo-souvenirs!








... oui, je ne sais toujours pas choisir...
Alors voilà, si ça vous plait comme moi et que vous avez des projets à lui faire faire, n'hésitez plus!


lundi 30 septembre 2013

Retour, OXYGENE & SenSaTiOns

Vous vous souvenez de l'histoire des gros cailloux? Je vous avais dit que j'avais des choses à prioriser et que je laisserai mon blog de côté pendant quelques temps. Mes gros cailloux sont toujours là et me préoccupent toujours autant, mais je me suis aussi rendue compte que je ne pouvais pas lâcher et abandonner mon blog qui est comme une bulle d'oxygène dans tout ce bocal. Donc me revoilà mais mon intention d'être régulière, ça non. Je vous aurais prévenue :-).

Dans mes bulles d'oxygène, il y a aussi et bien sûr la poterie. Mon club a rouvert ses portes le 12 septembre dernier. Je vais parler hyper "djeun's", mais "c'était trop bon d'y retourner" :-)
Bien sûr, on revoit ses ami(e)s du club, on échange et on papote. Mais cette reprise, pour moi, c'était avant tout des retrouvailles avec la terre et avec les sensations qu'elle me procure.

Au début, cela fut violent : il a fallu que je batte la terre avec force et énergie pour chasser la moindre bulle d'air qui s'y retrouverait coincée. En ce jour de retour, j'avais un besoin énorme de me défouler et de me décharger de toute l'énergie négative accumulée ces derniers temps. J'ai donc tapé encore et encore. Je me suis acharnée et j'ai recommencé jusqu'à obtenir une boule de terre homogène et sans bulle.

Après ce premier contact très physique, il y a le temps des retrouvailles tactiles et sensuelles, presque charnelles (oui, j'ose!). J'ai jeté la boule sur la girelle du tour. J'ai préparé mon récipient d'eau et mes outils : couteau, éponge, estèque... Je m'assoie. J'appuie sur la pédale du tour pour le faire démarrer. Pleine vitesse. J'humidifie mes mains. Je prends une grande inspiration. La danse avec la terre peut commencer.
Il faut d'abord centrer ce petit tas. La pousser doucement mais sûrement, jusqu'à la sentir immobile au creux de mes paumes qui l'enserrent. L'eau a ajouté une couche de barbotine lisse et douce.
Une fois centrée, j'enfonce mes doigts dans le tas de terre. C'est un peu dur au début mais une fois le geste amorcé cela va tout seul. Je façonne le fond de mon futur pot, vase ou autre : je ne sais pas encore ce que je veux faire.
Je monte ma pièce. Je pince doucement le bord de mes deux mains et le monte le long de la paroi. Je touche, je caresse cette terre humide qui tourne sur la girelle. J'en prends soin. Je vérifie régulièrement qu'elle tourne bien rond, qu'elle est toujours centrée.
Je n'ai toujours pas d'idée précise de la forme que je veux obtenir mais je m'amuse en essayant différents galbes. Je n'oublie pas de la mouiller régulièrement, mais pas trop : il faut qu'elle reste malléable mais pas trop molle.
Je me décide à faire une forme toute ronde, un soliflore de petite taille mais qui m'inspire. J'arrondis donc ses courbes et j'essaie de refermer l'ouverture le plus possible. Pour rétrécir l'orifice, il faut être patient, y aller précautionneusement. Ça tombe bien, je veux profiter de ce doux moment, de cet instant où tous mes soucis ou préoccupations se sont envolés, où rien ne compte plus que les sensations tactiles de cette terre que je façonne entre mes mains et qui le font devenir soliflore.

Là. C'est bien. La forme me plait. Je prends du recul. J'enlève ce qui n'est plus un tas de terre mais ma pièce de la girelle.

Ça fait du bien. Mon oxygène. Il me manquait presque.

le soliflore au four!

lundi 23 septembre 2013

Mince!

J'ai oublié de fêter un joyeux blogAnniversaire à mon blog qui fête ses 3 ans (c'était le 20 septembre, précisément) !

Il rentre donc en petite section, non?


C'est peut-être con à dire, mais je suis fière.

Fière d'avoir fait des articles pendant tout ce temps, malgré mon quotidien bien chargé.
Fière d'avoir écrit d'un peu de tout, de mes poteries, de mes découvertes et d'avoir su partager cela avec de jolis mots
Fière d'avoir pu rencontrer des gens d'horizons divers et parfois même en vrai (car rien ne vaut le vrai !)

Et Merci à tous sans qui aucun échange ne serait possible!

Des bisous :-)

Source photo : morguefile

vendredi 6 septembre 2013

Mes gros cailloux

J'aurais bien pu vous parler de mes poteries que je vais récupérer bientôt, dont une inspirée de Lalique (si, si). Je vous en parlerai sûrement. Mais plus tard. Quand? Je ne sais pas. Pas d'inquiétude ! Je tiens à ce que ce blog vive toujours! Mais il vivotera pendant un petit moment, avec des publications sûrement espacées (plus espacées qu'avant les vacances... si, si, c'est possible).

Galets d'Etretat - source Hélène :-)


Avant de vous expliquer un peu plus, il faut d'abord que je vous raconte l'histoire des gros cailloux. Une fable que Valérie, une de mes meilleures amies m'avait narrée il y a déjà un bon moment, mais qui s'est mis à raisonner un peu plus fort ces derniers temps.
La voici :

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur La planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine d’élèves. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux  jusqu’au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L’un d’eux répondît: "Probablement pas !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s’y attendaient ses élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante: si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Relaxer ?"
"Prendre le temps à ?"
"Ou à toute autre chose ?"
"Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot"
D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle …

Ces derniers temps, je crois que l'eau de mon bocal est devenue un peu trouble, et que je distinguais un peu moins bien mes gros cailloux. J'ai tout vidé. Et j'ai mis mes gros cailloux tout neufs dedans. Maintenant c'est plus clair. Mais si je veux continuer à bien les voir, et pour certains si je veux pouvoir les réaliser, il me faut donc du temps. Donc, il faut que je laisse ce blog vivoter un peu. J'y reviendrai, car j'y tiens! Je pense toujours à vous et à ce que je peux vous raconter... mais mes pensées ne vont (hélas?) pas directement sur le clavier... Donc, fini les tentatives d'être régulière une fois par semaine. Ça sera au petit bonheur de mes envies... en espérant que, très cher fidèle lecteur, tu seras toujours là au rendez-vous pour me lire et échanger.


lundi 2 septembre 2013

Encore des petits trains !

Ces derniers jours, c'était la reprise pour moi, et pas mal de préoccupations, dont je vous reparlerai sûrement plus tard. Mais avant, je voulais vous faire partager des petites photos de vacances.

Et comme je parlais de train, la dernière fois, et bien, je continue sur cette même lancée !
Alors cette fois-ci ce sera plus un billet-photo qu'un billet-fleuve... ou un billet photo-fleuve, à vous de voir...

Avant petite révision des monts (toute petite et vous vous débrouillerez pour lire...) :



Maintenant, vous êtes prêts pour que je vous présente le tramway du Mont-Blanc ! Il part du Fayet (792 m d'altitude), situé en dessous de Saint-Gervais-les-Bains, et monte bien haut dans les montagnes, au nid d'Aigle, en dessous de l'aiguille du Goûter, et non loin du glacier de Bionnassay à 2380 m d'altitude ( quand même ! )
Voilà le trajet en bleu foncé sur la carte:
source : http://www.compagniedumontblanc.fr
 
Et voilà toutes les jolies photos! Celles des trains (qui sont à crémaillère) et celles des vues si belles et qui me sont si chères. Régalez-vous!











Glacier de Bionnassay
 

Cette photo est dédicacée à ma Maman chérie :-)




Regardez bien... On voit le téléphérique de l'Aiguille du Midi qui monte !




Ah... C'était bien les vacances ! :-)